Sirine ACHKAR :
Née au Liban, Sirine Achkar a développé une écriture nourrie de sa double culture, allant du Proche-Orient à la France.
Au cours de son parcours elle a développé plusieurs compétences : comédienne, metteure en scène et pédagogue, diplômée en Master art théâtral de l’université Paris VIII, après avoir été formée à l’atelier de la méthode Actor Studio et à l’atelier d’expression théâtrale (direction Radca Riaskova). Ces formations lui ont permis d’avoir une vision d’ensemble de la création théâtrale.
Sirine Achkar a également participé à plusieurs stages de théâtre, les derniers au Théâtre de l’Epée de bois sous la direction de Jean Claude Penchenat et à l’ARTA sous la direction d’Eugenio Barba, de Jurij Alschitz et récemment de Simon Hanukai.
Parmi les rôles qu’elle a interprétés au théâtre : Cinq filles couleur pêche d’Alain Ball, mise en scène Radca Riaskova, Un monde comme puzzle d’après Un homme qui dort et Espèce d’espaces de Georges Perec, mise en scène Inès de Luna, Andromaque de Jean Racine, rôle d’Hermione, Les monologues du vagin d’Eve Ensler, De chair et de chimère, premier recueil poétique de Adeline Giustinati-Miermont, L’ombre de la vallée de John Millington Synge, rôle de Nora Burke, mise en Scène Yve Alain Lasnier.
Sirine Achkar convoque sur le plateau des textes dont le propos ne peut laisser indifférent : sans concession, engagés, les textes qu’elle met en scène ou écrit dénoncent l’indicible. Ses pièces sont autant de fenêtres ouvertes sur des aspects effroyables de nos sociétés.
En 2009, elle réalise sa première mise en scène, avec la pièce Je me tiens devant toi nue de Joyce Carol Oates
En 2012 elle adapte et met en scène la nouvelle Ces jours qui dansent avec la nuit de Caya Makhélé.
Une femme seule sur scène : Ariane tente de faire le deuil de sa fille assassinée il y a un an par son compagnon. Privée de la vie qu’elle a donnée, Ariane connaîtra la descente aux enfers, fuyant une réalité trop lourde à porter dans l’alcool et les rencontres d’un soir. La parole devient source de guérison, le moyen de se libérer de ses tourments. Rejetant une société dominée par l’homme et une vision imposée de l’identité féminine, Ariane exprime son point de vue singulier sur le monde qui l’entoure. Un monde en guerre, où les massacres se multiplient. Une référence intemporelle faisant écho à l’actualité…
Cette création a été lauréate de plusieurs Prix au courant de l’année 2014 :
– Prix de la meilleure comédienne dans le cadre du « Festival international du théâtre universitaire à Casablanca »
– Festival « Theater without Fund » à Alexandrie en Egypte : distinction pour le texte et la mise en scène.
Avec sa dernière création en 2016, le spectacle Nuits d’Automne, Sirine Achkar abordait le thème de l’exil, à travers une mise en scène mêlant son texte à la chorégraphie Hip Hop contemporaine de Didier Mayemba.
La pièce évoque l’amour, mais aussi et surtout l’exil. Elle questionne le lien entre l’exil amoureux et l’exil de la terre, le lien entre le corps de l’être aimé et les racines.
Les mots racontent les terres violées, victimes des stratégies malsaines. Ils témoignent du déracinement et sont pour Sirine Achkar les prolongements d’une sidération une émotion, d’un souvenir, d’une mémoire affective… autant de souvenirs auxquels elle tente d’imposer l’harmonie grâce à sa parole.
En 2018, Sirine Achkar écrit le texte Inadaptés, après avoir animé un atelier « théâtre et improvisation » au sein d’une prison. Le texte évoque l’univers carcéral, et plus particulièrement les aspects de l’enfermement : celui de l’esprit, celui du corps… un point de vue très personnel sur la prison.
Présentation résumée
Née au Liban, Sirine Achkar a développé une écriture nourrie de sa double culture, allant du Proche-Orient à la France.
Au cours de son parcours elle a développé plusieurs compétences : comédienne, metteure en scène et pédagogue, diplômée en Master art théâtral de l’université Paris VIII, après avoir été formée à l’atelier de la méthode Actor Studio et à l’atelier d’expression théâtrale (direction Radca Riaskova).a pièce a été mise en scène en 2019.
En 2009, elle réalise sa première mise en scène, avec la pièce Je me tiens devant toi nue de Joyce Carol Oates. En 2012 elle adapte et met en scène la nouvelle Ces jours qui dansent avec la nuit de Caya Makhélé. Avec sa création en 2016 du spectacle Nuits d’Automne, Sirine Achkar abordait le thème de l’exil, à travers une mise en scène mêlant son texte à la chorégraphie Hip Hop contemporaine de Didier Mayemba. En 2018, Sirine Achkar écrit le texte Inadaptés, après avoir animé un atelier « théâtre et improvisation » au sein d’une prison. Le texte évoque l’univers carcéral, et plus particulièrement les aspects de l’enfermement : celui de l’esprit, celui du corps… un point de vue très personnel sur la prison.
En 2021 elle écrit l’ouvrage le pays du sud suivi de seul, tel le vent, deux pièces de théâtre qui seront éditées en septembre 2022 aux éditions l’Harmattan.
Le spectacle Inadaptés sera repris en janvier-février 2024 à la Comédie Nation à Paris.